Archives pour la catégorie Louis Letterier

Loin du périph – Louis Leterrier – 2022

09. Loin du périph - Louis Leterrier - 2022Pour Laffite.

   5.0   Aucun souvenir du premier, De l’autre côté du périph, qui était réalisé par David Charhon il y a dix ans si ce n’est que j’en avais écrit ceci : « Quelques situations/vannes pas désagréables, et la sympathie de son duo Laffite/Sy, mais dans l’ensemble c’est un buddy movie sans imaginations, calqués sur ses références qu’il ne fait que citer, de L’arme fatale à 48 heures ».

     J’oublierai probablement celui-là très vite aussi mais sur le moment j’ai vraiment trouvé ça très chouette en GRANDE partie grâce à Laurent Lafitte, qui me fait beaucoup rire. Il a vraiment un super timing comique. Omar Sy à ses côtés fait bien pitié, mais ce n’est pas très grave, leur duo fonctionne toujours bien. Grâce à Lafitte. Je l’ai déjà dit, oui.

     Autre point intéressant : Le film est globalement tourné en Rhône-Alpes, loin du périph donc, et ça offre une texture particulière au film, qui est une sorte d’Hot Fuzz à la française : C’est souvent bourrin, mais au moins la réalisation est très dynamique. Et Louis Letterier s’éclate au moins autant qu’Edgar Wright.

L’incroyable Hulk (The incredible Hulk) – Louis Leterrier – 2008

04. L'incroyable Hulk - The incredible Hulk - Louis Leterrier - 2008De l’influence des rayons gammas sur le comportement d’un scientifique.

   4.0   C’est assez faible. Enfin disons plutôt que le film gâche ses promesses de départ. En effet, le choix de faire table rase des origines du personnage en balançant les grandes lignes de sa première transformation en géant vert qui fit un carnage dans le générique introductif a tout de l’idée payante. On peut même le voir comme une suite du film d’Ang Lee, qui s’arrêtait lors de la fuite de Banner vers l’Amérique du sud. Le choix de suivre ce personnage dans sa nouvelle vie-cavale dans laquelle il souhaite juste qu’on le laisse tranquille et cherche par tous les moyens l’antidote à sa schizophrénie monstrueuse permet une moitié plutôt prometteuse.

     Le semblant de raccrochage à la romance impossible aussi : En gros, Bruce Banner fuit doublement celle qu’il aime puisqu’il ne veut pas lui faire de mal, mais aussi parce qu’elle est la fille du général de l’armée américaine, soit celui qui est à ses trousses et voudrait utiliser son sang pour créer un nouveau soldat invincible – Idée relativement similaire à celle qui traverse Iron man, avec ce désir pour certains de créer cette armure d’acier à la chaîne pour qu’elle devienne l’arme de guerre ultime.

     Le film se suit bien, notamment dans sa partie favelas au Brésil, réussit la séquence de la première transformation de Banner  (la scène est bien troussée, techniquement) et promet dans son évasion à travers le Guatemala et le Mexique pour trouver ce fameux Mr Blue qui détient peut-être son sérum miracle. Sauf que dès lors tout devient lourd, ses scènes d’action aussi laides que prévisibles, son méchant n’a absolument aucun intérêt, l’abomination qui le supplante est par ailleurs super moche, sans relief, franchement il aurait mieux fallu ne pas le montrer. Quant à la bataille finale, elle est vraiment mal fichue. Dommage.

     Et puis je ne trouve pas le film indispensable au sein de la saga, j’ai même l’impression qu’il ne sert à rien. D’ailleurs, que devient Betty Ross, la petite amie de Banner ? Ce n’est jamais exploité par la suite. J’ai un peu l’impression qu’on ne creuse pas très bien le cas Hulk-Banner dans le MCU. Ensuite, concernant l’acteur, c’est un peu problématique. Enfin ça ne devait pas l’être avant, mais aujourd’hui Banner c’est Ruffalo, quoi. Il est génial dans ce rôle. Norton est bien mais comme souvent il est un peu trop dans l’emphase pour incarner à la fois la fragilité et l’intelligence de Banner. Ceci étant, ça se regarde, hein.

Insaisissables – Now you see me – Louis Letterier – 2013

1551563_10151922081542106_490524323_n     3.5   Outre le fait que ce soit un film de petit malin totalement dans l’air du temps, quelque part entre Le prestige et Ocean’s eleven, j’ai trouvé ça exténuant formellement : tout est monté de manière à ce que ce soit le plus rapide possible, plans, dialogues, situations tout est balancé sans aucune respiration. C’est un gros film de geek en fait, entre la fantasy, le polar le potache et le whodunit. Un film « Touche pas à mon poste » qui veut se la jouer cool sans arrêt, fait défiler les guests tout du moins les personnages jusqu’à plus soif et croit réinventer un genre. Mais le film est tout le contraire de ce qu’il vante, à savoir observer et accepter le mystère. On ne peut au final rien voir et puis finalement on finit par tout comprendre car tout est parfaitement expliqué, plutôt martelé. Malgré tout, je n’ai pas trouvé ça affligeant ni désagréable pour autant, question d’humeur sans doute, le début est pas mal, mais bon ce n’est pas vraiment pour moi quoi.


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silencio


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