Assommant cambrioleur.
3.0 On pouvait être un peu indulgent face à l’efficacité feuilletonnante de la première partie de saison. Il y avait un charme, une fraicheur dans cette nouvelle adaptation des aventures du gentleman cambrioleur. Rien de subversif – quand bien même la série se scandait politique – mais un divertissement rarement désagréable qui avait le mérite de transpirer l’amour pour le texte de Maurice Leblanc.
Les cinq épisodes suivants, réalisés soit par Hugo Gélin (Comme des frères, Mon inconnue) soit par Ludovic Bernard (L’ascension, Dix jours sans maman) se logent à la fois dans la continuité autant qu’ils accentuent les défauts qu’on y trouvait déjà. Les rebondissements sont encore plus invraisemblables. Les scènes d’action aussi téléphonées qu’illisibles. Les flashbacks à répétition épuisent. Les faire-valoir continuent d’être des faire-valoir. Omar Sy lui-même devient transparent, comme s’il se rendait compte de la futilité de ce rôle / cette écriture médiocre.