Vengeur maquillé.
6.5 Après Les trois mousquetaires, Pathé récidive et adapte à nouveau Alexandre Dumas. Le duo Alexandre de la Patellière et Matthieu Delaporte (à qui on devait notamment Le prénom) était au scénario de l’un, il sera partout ici, réalisation comprise. Le film est très bien narré et construit, jalonné de belles ellipses et de bons montages alternés, tout est bien tenu et participe à créer un tout parfaitement homogène qui permet de ne pas voir les 2h50 passer. Les acteurs font le boulot. Niney et Laffite n’en font pas des caisses comme je le craignais. Il y a certes trop de musique, trop de plans drone, trop de sous qui ne servent à rien et paradoxalement le film ne souffre jamais d’un surrégime numérique. La photo est plutôt chouette, en tout cas bien meilleure que la moyenne des blockbusters français. Bref c’est toujours mieux que ce qu’en tirait Bourboulon sur son maronnasse Les trois mousquetaires. Je regrette presque de ne pas faire partie des neuf millions d’entrées. En tout cas j’aime que ce cinéma-là fonctionne aussi. C’est un vrai film d’aventures old school, hyper bien troussé, n’ayant rien à envier aux Rappeneau, Tavernier, De Broca du même tonneau.
Publié 7 janvier 2016
dans Matthieu Delaporte
3.5 Pas grand chose à en dire. Je n’aime pas. C’est un petit programme formaté mais plutôt bien fichu, chiant mais parfois assez impressionnant, fait avec un tel sérieux c’est à déprimer. Deux choses tout de même : Le début du film c’est so early 2000′s quand même ; Les 2 passages Gad Elmaleh (spectacle live et spectacle télé) c’est quoi ? Je ne comprends pas bien. Et sinon Kasso en fait des tonnes. Mais je pense qu’on lui a demandé car il est souvent, récemment, très bon (La vie sauvage, Le bureau des légendes). Bref c’est figé, clinique, sur de son coup, tellement froid que ça donne presque envie de mettre le nez dehors.
Publié 18 juin 2014
dans Matthieu Delaporte

4.0 C’est presque une bonne surprise. Une semi surprise on va dire. En fait je trouve le film très drôle quand il cherche à l’être donc d’un point de vue « buddy movie de looser s’envoyant continuellement des vannes » le pari me semble assez réussi. C’est moins bon dès que ça veut être un peu profond et dire des choses sur la société du gain et de la consommation. On évite tout de même le revirement réac à la toute fin mais vraiment in extrémis, par le gag, du coup j’en garde une plutôt bonne image. Mais pas de quoi se relever la nuit, bien entendu.