Archives pour la catégorie Michel Leclerc

Les goûts et les couleurs – Michel Leclerc – 2022

20. Les goûts et les couleurs - Michel Leclerc - 2022Dégoût et des douleurs.

   2.5   Si j’ai rarement été emballé par le cinéma de Michel Leclerc – à l’exception de La lutte des classes, qui m’avait suffisamment séduit pour le revoir – je n’ai jamais été dans le rejet non plus… jusqu’à ce film-là, que je trouve complètement nul, ni fait ni à faire : une banale screwball comedy doublée d’une fastidieuse histoire de chanteuse oubliée et de chanteuse souhaitant percer doublée d’une critique socio-culturelle aux grossiers sabots doublée de chansons plus nulles les unes que les autres. Cerise sur le gâteau, je ne sauve aucun personnage / interprète de ce marasme, hystérique et laid.

La lutte des classes – Michel Leclerc – 2019

23. La lutte des classes - Michel Leclerc - 2019Intérêt public.

   6.5   Sans surprise, la promesse de la double signification du titre – la classe sociale / la classe d’école – est tenue : Le dernier film de Michel Leclerc est un vrai film social situé dans le milieu scolaire. S’ils sont inégaux et bordéliques, j’aime bien les films de Michel Leclerc je me rends compte, d’autant que plus ça va, mieux, c’est, j’ai l’impression. Il y a quelque chose de politisé, engagé, et sérieux dans son cinéma qui cohabite très bien avec l’humour irrésistible qui s’en dégage. Comme dans ses précédents films, La lutte de classes vaut beaucoup pour la présence de son excellent duo. Par ailleurs, c’est une affaire de duos puisque si Leïla Bekhti et Edouard Baer forment celui de l’écran, c’est aussi le couple (à la ville aussi) aux manettes de ce scénario qui brille : Michel Leclerc et Baya Kasmi – quand le premier réalise, la seconde s’octroie un petit rôle délicieux ici à savoir celui de l’institutrice coincée. Qu’importe, c’est évidemment le couple vedette qui donne un cœur au film, dès l’ouverture aussi désopilante que magistrale qui les voit descendre le prix de leur appartement parisien auprès d’un agent immobilier, sous prétexte qu’ils trouvent cela absurde qu’un bien fasse une telle plus-value depuis l’acquisition. Le film serait misanthrope et fonctionnerait moins si ces deux bourgeois marginaux étaient continuellement en accord et seuls contre la société : Ce sont leurs contradictions qui servent de moteur au récit. Bref, Bekhti & Baer sont exceptionnels, complémentaires, super drôles tous les deux. Les rôles génériques et volontaires que forment entre autre Laurent Capelluto (le voisin juif parano) et Ramzy Bedia (le directeur survolté de l’école publique) sont superbes. Le récit est riche, le sujet école publique / école privée brillamment traité, la conscience de l’hypocrisie quant à la réussite de la mixité des classes ainsi que la complexité de la différence irrigue chaque séquence, et le film n’hésite pas à foncer dans le tas, à égratigner un peu tout monde, à montrer de la noirceur malgré la légèreté qui l’irradie. Certes, comme d’habitude la richesse chez Leclerc se teinte de foutraque, mais le film continue de brasser d’intéressantes problématiques avec une énergie contagieuse et la bonne idée de rester ouvert dans ses réponses. C’est une très bonne surprise.

La Vie très privée de Monsieur Sim – Michel Leclerc – 2015

30     6.0   Je ne connais pas le livre dont il est l’adaptation, donc aucune idée s’il lui est fidèle ou non, mais j’ai trouvé que c’était un beau film, sensible, tendre avec ses personnages, élégant dans sa mise en scène, une comédie pas vraiment drôle mais un peu drôle quand même, mais surtout la quête d’un cinquantenaire paumé, qui fantasme sur Donald Crowhurst et sa traversée du tour du monde à la voile bien foirée (autant que la sienne à travers le France pour vendre des brosses à dents, en gros) et revoit des visages de son enfance ainsi que l’histoire d’amour secrète de son père. Bacri y est absolument délicieux.

Télé gaucho – Michel Leclerc – 2012

20276282     5.0   C’est sensiblement comme son précédent, Le nom des gens. Parfois très drôle, parfois très con. Très bien écrit mais aussi très suffisant. Je crois que je préfère celui-là pour Elmosnino, quel formidable acteur ! Sinon il y a quand même de gros problème de rythme, en fait je pense que Leclerc serait bien meilleur et corrosif sur un format court. Là, encore une fois, ça essaie d’être engagé pour finalement finir par entrer dans le rang parce qu’il ne sait plus quoi dire ni comment finir.

Le nom des gens – Michel Leclerc – 2010

ob_77a4a6_nom-des-gens     5.0   J’ai d’abord trouvé ça insupportable. Assez longtemps. Je n’avais jamais rien vu d’aussi binaire. Et puis finalement j’ai fini par trouvé le film culottée, pour éviter de dire astucieux, car il ne faut pas pousser quand même. Mais franchement je me suis pas mal demandé si ce n’était pas une commande de gauche masquée. Et au moment où j’ai pensé cela, Jospin est apparu. Un détail qui m’a fait la soirée. Sinon, Forestier et Gamblin sont très bien.


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silencio


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