Le bon (le convoyeur), la brute (le shérif) et le truand (Le braqueur).
7.0 Vu à de nombreuses reprises quand j’étais ado. Et c’est comme dans mon souvenir, toujours aussi chouette. Une sorte de western urbain qui rencontre le film de casse, avec la particularité de se dérouler sous une pluie diluvienne, dans une bourgade ensevelie d’eau et menacée par un barrage en amont prêt à céder. J’imagine la gueule des acteurs pendant le tournage, trempés de la tête aux pieds, pendant 80 jours, ça devait être sympa l’ambiance.
A noter que Mikael Salomon ne fera pas grand-chose d’autre à la réalisation par la suite, se cantonnant à des téléfilms et épisodes de séries télé. Ceci s’explique probablement par le fait que, sans jeu de mot, Pluie d’enfer est un naufrage financier. J’ai tendance à le comparer à Speed pour plein de raisons et la plus importante c’est que ce sont des films réalisés par des chefs operateurs. Car il ne faut pas oublier qu’avant Hard Rain, Salomon était le chef op d’Abyss, Arachnophobie ou Backdraft. Bref sa carrière ressemble un peu à celle de Jan de Bont, sauf qu’il n’aura jamais fait un seul carton, lui : Speed cartonna quand Hard rain fit un four.
Le film est toujours aussi cool. Aucun répit une heure trente durant. Pas de gras. Quelques scènes d’anthologie, notamment une poursuite en jet ski dans un collège inondé ou une fusillade dans un cimetière qui recrache ses cercueils. Casting impeccable : Un Morgan Freeman très charismatique en gentil méchant. Un Randy Quaid – qui n’a jamais autant ressemblé à Tarantino – machiavélique en flic très méchant. Bref, pris beaucoup de plaisir à revoir Pluie d’enfer. Le parfait film d’action/catastrophe du dimanche soir.