3.0 Je n’aime pas du tout. Afin de modérer un peu : Je trouve les dix dernières minutes absolument stupéfiantes. C’est tout. Et sinon, l’adagio d’Albinoni en boucle, sérieusement ? Pas que je tienne Welles dans mon cœur, mais je l’ai déjà trouvé beaucoup plus inspiré. Ah et fait rarissime me concernant : Je me faisais tellement chier que j’ai balancé la version française à la moitié du film, juste parce que je voulais entendre Romy Schneider parler en français – gros fantasme personnel. A part ça je trouve que c’est un film qui vaut surtout pour ses prouesses techniques. Une matière sans âme. Très peu pour moi.
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3.5 Je ne suis pas très sensible au cinéma de Welles, peut-être que ça viendra. J’en détache un, Othello, que j’adore sans mesure. Le reste est à revoir (J’ai de belles bribes de souvenirs de La splendeur des Anderson). Concernant Macbeth, c’était, comment dire, chiant. Disons que le (trop) peu qui m’intéresse ici, me passionne et me chavire dans Othello donc cette énième adaptation de Shakespeare n’a aucun intérêt à mes yeux.
Othello – Orson Welles – 1952
Publié 16 décembre 2008 dans Orson Welles et Palme d'or 0 CommentairesOpéra macabre.
7.5 Belle adaptation d’une oeuvre Shakespearienne où trahison et amertume, dans la plus extrême de leurs significations se substituent à l’amour dans le plus lyrique des poèmes possibles. Un amour enivrant pour une démence qui le sera tout autant. Orson Welles joue beaucoup avec ombres et lumières, montrant Othello dans ses moments de doute à la limite entre clarté et obscurité, puis totalement dans la pénombre durant sa folie morale. De même, la scène de la promenade, durant une discussion entre le général et son officier, fourbe et cupide, ainsi que les poursuites dans la citerne portugaise, sont d’une beauté visuelle incomparables. Et que dire de ce début de film, où les coups de tambours accentuent funèbrement la terrible tragédie du Maure de Venise et de la belle Desdémone.