La légende de la forêt – Mori no densetsu – 1987
Début de mon petit cycle Tezuka, par simple curiosité. C’est pas mal, mignon tout plein, engagé écolo mais pas transcendant non plus. Tezuka alterne plusieurs formes d’animation et crée une sorte de survie des animaux avant la destruction de leur forêt. Celui-ci dure 30min.
La sirène – Ningyo – 1964
Tout petit film de 8min contant l’histoire d’amour entre un pêcheur et une sirène. Hors de l’eau la menace humaine gronde.
La goutte – Shizuku – 1965
Petit film récréatif de 4min où un marin en perdition meurt de soif sur son radeau et imagine tout un tas de stratagème pour boire ne serait-ce qu’une goutte.
Le film cassé – 1985
Petit court de 6min sans doute le plus intéressant de Tezuka dans le rapport au cinéma, où tous les défauts techniques, comme s’il s’agissait d’une bobine endommagée, se trouvent insérés dans l’histoire elle-même.
Le saut – 1984
Un personnage fait des bonds, pendant 6min, en caméra subjective. Au début c’est joli, il y a la nature, les routes sont désertes et à mesure qu’il va de plus en plus haut il débarque dans le monde, oppressant au possible.
Histoires du coin de la rue – Aru machikado no monogatari – 1962
Suite de mon cycle Tezuka avec ce moyen métrage intéressant où des objets et des affiches prennent soudainement vie, bientôt ternie par la menace militaire.
Tableaux d’une exposition – Tenrankai no E – 1966
Suite et fin de mon cycle Tezuka avec cet autre moyen métrage de 40min, qui m’a profondément ennuyé. Bilan : je ne raffole pas trop de ces petites créations toujours digne d’intérêt mais rarement creusée, systématiquement avortées avant qu’elles ne puissent prendre une véritable ampleur. Il faut peut-être piocher dans ses long-métrages.