Publié 19 août 2023
dans Park Chan-wook
Terre, glaise, crachin.
2.0 Abscons dans son récit, maniaque sans ses plans, désincarné partout, plus chic que choc, indigeste, comme toujours avec Park Chan Wook. Film de vampire ou pas, adaptation de Zola (ici Thérèse Raquin, donc) ou pas, je déteste son cinéma.
Publié 7 novembre 2022
dans Park Chan-wook
La fièvre encore.
0.5 Old boy est tellement loin. Je me demande ce que j’en penserais aujourd’hui. À l’époque, adolescent, ça avait été une petite claque, et puis je l’ai vite oublié. Depuis, Park Chan Wook et moi c’est compliqué. Lady vengeance et Stoker m’ont tellement vacciné que je ne suis même pas allé voir Mademoiselle, très encensé à sa sortie il y a six ans. Six ans c’est le temps qu’il aura fallu au cinéaste coréen pour offrir un nouveau film, un thriller qui sur le papier ressemblait à un mix de La fièvre au corps, Basic Instinct, Assurance sur la mort, et Vertigo. Ouai, pourquoi pas ? Mais dire que je me suis ennuyé comme un rat mort devant les 2h20 de ce machin serait mentir : j’ai souffert, comme rarement devant un film. Que je trouve immonde visuellement, narrativement incompréhensible, techniquement laid, grandiloquent dans sa forme et son montage (Comment peut-on donner le prix de la mise en scène à ce truc ? Ça me tombe des yeux). Et puis cette petite virtuosité du plan bizarre, du placement de caméra inédit, c’est insupportable. Tout y est artificiellement tordu, rien ne prend vie, rien ne surprend (sinon l’extrême mauvais goût qui jalonne les longues minutes de ce truc). C’est l’enfer, de A à Z. Decision to leave ou Tout ce que je déteste au cinéma.