Archives pour la catégorie Peter Jackson

King Kong – Peter Jackson – 2005

10. King Kong - Peter Jackson - 2005Grandeur et décadence.

   6.0   Un peu comme ce fut le cas d’Avatar – pour rester dans ce registre de super production – quelques années plus tard, King Kong est un film que j’ai adoré au cinéma, au moment de sa sortie – Je me souviens encore d’une salle comble dans laquelle notre léger retard nous avaient obligé à nous retrancher au tout premier rang : Trois heures aussi ébouriffantes qu’épuisantes – mais dont je n’ai jamais senti l’envie de m’y replonger. Ce qui n’est pas super bon signe. Pourtant, j’y repensais pas mal ces derniers temps.

     Si le film est toujours aussi réjouissant dans sa volonté de faire renaître l’original, de jouer sur l’idée du cinéma (le voyage d’une équipe de cinéma) dans le cinéma, sa démesure permanente, c’est justement là-dessus qu’il (s’)épuise. Trop de chantilly sur le gâteau. Et la chantilly ça s’affaisse. Parfois le film est donc impressionnant (les T.rex, Kong et Naomi Watts dans une crevasse, suspendus à des lianes) et parfois il est très gênant (un troupeau de brachiosaures et un effondrement de falaises franchement gênant) et souvent il en met une, deux, trois couche(s) de trop à l’image de l’interminable séquence finale.

     Prochaine étape : Revoir l’opus de 1976. Réalisé par John Guillermin. J’en étais fan, quand j’étais gosse. Je me souviens de ce dernier plan terrible où l’on entendait le cœur du gorille s’arrêter. Hormis ceci et la présence de Jessica Lange, le reste est on ne peut plus flou.

Le Hobbit, un voyage inattendu (The Hobbit, An Unexpected Journey) – Peter Jackson – 2012

13533101_10153755095727106_7756083025467143796_nEn route vers la montagne solitaire.

   4.5   Passé les dix minutes introductives vraiment embarrassantes et l’interminable mise en place du voyage à venir, le film trouve son tempo à condition de ne pas trop lui en demander. J’aime bien la scène avec les trois trolls, même si toute la démarche y est résumée, avec cet humour bas de plafond, ces combats illisibles, ce suspense déjà-vu (vraiment du copier-coller de la première trilogie) et cet héroïsme pour gamin, archi prévisible. Plus loin j’aime beaucoup la séquence avec les géants de pierre, je ne m’y attendais pas, même si là encore le rebondissement en point d’orgue avec Bilbon pas loin de tomber dans le vide sent la naphtaline et le remplissage. Séduit aussi par le montage parallèle entre le combat Nains/Gobelins d’un côté et l’affrontement entre Bilbon et Gollum dans la grotte de l’autre, même si ce dernier s’improvise davantage Père Fouras qu’autre chose. Je pourrais continuer longtemps. Tout ça pour dire que ce n’est pas désagréable mais c’est vraiment calibré bébé. Après, l’imagerie se situe vraiment dans la continuité de ce que Jackson avait déjà offert dix ans plus tôt : Les hérissons ressemblent à ceux de la pub Spontex, les aigles géants échappés d’un spectacle du Puy du Fou égaré dans Avatar. Il faut aussi se farcir de gros lapins de traineaux, un nain héros qui semble idéalement remplacer Viggo Mortensen, une pyrotechnie finale bien lourdingue. Et reste cette musique omniprésente, insupportable, qui n’a pas changé d’un iota depuis La communauté de l’anneau. Mais je reconnais que je m’attendais à pire. Car mine de rien, je n’ai pas vu le temps passer.


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silencio


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