Are you ready to swing ?
7.0 Le plus stimulant, haut la main, de tous les films – ceux de Raimi compris – crées sur les bases des aventures de l’homme araignée. C’est en tout cas le plus original, le plus fou et on a pourtant la sensation qu’il est le plus fidèle au dessin et à l’esprit du matériau d’origine, qu’il s’en inspire autant qu’il le nourrit, en somme. Le plus stimulant et le plus épuisant, aussi – Ce sera ma réserve de taille. Il y a un côté Mad Max, fury road là-dedans, dans son déluge visuel et sa mécanique rythmique effrénée, mais sans parvenir à trouver le juste équilibre qu’y trouvait George Miller. C’est donc souvent ébouriffant et parfois un peu moins inspiré : découle de ce jusqu’au-boutisme l’affrontement final interminable avec ses effusions de couleurs vives éreintantes. Mais bon, voyons le bon côté des choses : Depuis dix ans, le MCU a tout rendu terne, monochrome. Au moins, on peut dire que le Spider Verse réhabilite les couleurs. Au rayon de l’animation, on peut grossièrement assimiler Spiderman, new generation à la magie d’un Vice-Versa, l’effervescence des Indestructibles couplé à l’efficacité des Croods. Je dirais que ça manque un poil d’émotion pour moi, c’est tout. Mais autant j’aurais du mal à revoir les autres films sur Spiderman, autant celui-ci je pourrais le revoir illico tant il est exaltant.