La nuit des masques.
5.0 Un slasher cousin du Bal de l’horreur – autre film d’horreur canadien sorti la même année – qui surfe sur le succès du Halloween, de Carpenter. Là aussi avec Jamie Lee Curtis. Là encore avec une séquence inaugurale qui raccroche au twist final. Ici, la résolution ne fonctionne pas car on l’attend en revanche l’affrontement final (avec Jamie Lee of course, scream queen ultime) est bien torché. Le film tient par ailleurs la route grâce à son ambiance de fête étudiante masquée célébrant la Saint-Sylvestre dans un train à vapeur. Et pendant que les cadavres s’empilent, David Copperfield y fait plein de tours de magie. C’est un peu n’importe quoi, c’est cheap et oubliable mais jamais déshonorant, surtout pour un premier film, archi fauché, d’un ancien monteur de Sam Peckinpah & Walter Hill, qui réalisera plus tard un super whodonit forestier, que j’adorais étant môme (je rêve de le revoir autant que je crains de le revoir) : Randonnée pour un tueur, avec Sidney Poitiers et Tom Beranger.