Archives pour la catégorie Roger Vadim

Et mourir de plaisir – Roger Vadim – 1960

06. Et mourir de plaisir - Roger Vadim - 1960Une nuit en enfer.

   4.0   Du Roger Vadim donc aucun intérêt, ou presque hormis quelques scènes, quelques plans (j’aime bien la séquence « feu d’artifice » par exemple) et une ambiance gothique mortifère, vampirique, envoutante, au visuel psychédélique, qui fait qu’on regarde ça jusqu’au bout avec une certaine curiosité.

Barbarella – Roger Vadim – 1968

08. Barbarella - Roger Vadim - 1968Et dieu créa… la weed.

   4.5   Je sais pas ce que fumait Vadim en 68 mais ça devait être de la bonne. Difficile de ne pas trouver ça ridicule mais le kitch est pleinement assumé, les décors, les couleurs, les costumes, tous les curseurs sont poussés au max du grand n’importe quoi et c’est sans doute ce qui fait le charme de ce film de SF pas comme les autres, qui rappelle davantage Parking, de Jacques Demy que Danger, Diabolik de Bava, malheureusement. Il y a tout de même de belles trouvailles, comme le labyrinthe de la cité des rêves de Sogo, le spationef en moumoute de Chewbacca, la chambre aux fantasmes, les costumes de Jane Fonda, Jane Fonda. Finalement c’est presque moins nul que Et dieu créa…la femme. Au moins on se marre. Un temps, certes.

Et Dieu… créa la femme – Roger Vadim – 1956

21. Et Dieu... créa la femme - Roger Vadim - 1956Et Vadim… ne créa pas grand-chose.

   4.0   Quand je pense Brigitte Bardot j’imagine instantanément Le mépris, de Godard ou La vérité, de Clouzot, deux films qui me sont cher et qu’elle irradie littéralement, en couleur autant qu’en noir et blanc. M’étonnerait en revanche qu’il me reste quoi que ce soit du film insignifiant de Roger Vadim (qu’on dit pionnier de la Nouvelle Vague, mouai…) si ce n’est peut-être la photo d’Armand Thirard (et nul doute que la copie restaurée, proposée par Arte, y joue énormément) qui restitue quelque chose d’inédit (surtout en 1956) du climat tropézien même si Vadim est lui plus occupé à filmer / mettre à nue sa gonzesse. Et puis c’est pas si sulfureux qu’on le dit, je trouve, cette réputation que le film traîne avec lui est bien mystérieuse. Et puis je préfère cent fois le rayonnement d’un Pierrot le fou, le bonheur procuré par Le sauvage de Rappeneau, pour rester dans le genre du film solaire si tant est qu’on puisse le réduire ainsi.


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silencio


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