Eclair de lumière dans les ténèbres.
5.5 Il m’aura fallu du temps pour y entrer, accepter son rythme et la finesse un peu schématique de son trait, sans doute aussi parce que le récit me séduit davantage sitôt que la jeune fille a les mains coupées, rencontre la déesse des eaux, un gentil jardinier puis son prince. C’est la guerre qui les sépare, le malin qui les éloigne (une cruelle affaire de lettres réinterprétées) mais c’est un enfant commun qui les relie à tout jamais. Ça finit même par devenir très beau, tout ça. Petite parenthèse pour dire que c’est la première fois que je reconnais si bien la voix des doubleurs dans un film d’animation : Anaïs Demoustier, Jérémie Elkaïm, Philipe Laudenbach, Elina Lowensohn. Easy peasy. Pas sûr que ça serve le film du coup, ça veut sans doute dire que l’ensemble – mais le dessin, surtout – m’a laissé extérieur. La fin est quoiqu’il en soit très réussie.