Notes sur les walkers.
6.0 Saison 1.
15/10/13 : Dans l’ensemble j’aime bien. Je ne trouve pas ça fou et je reste quelque peu sur ma faim (probablement dû au petit nombre d’épisodes). L’avant dernier épisode, petit bémol, est pas loin d’être nul malheureusement (surtout après l’excellent quatrième). C’est suffisant pour que je poursuive avec intérêt néanmoins.
Saison 2.
08/04/14 : Super saison ! Complètement différente de la première, arborant un faux rythme dans la première moitié avant le tournant – la scène de la grange. Quelques fautes de goût, quelques épisodes qui ronronnent, mais dans l’ensemble ça remplit parfaitement son cahier des charges, preuve en est que je fais la trois dans la foulée. Bref, c’est hyper addictif quoi.
Saison 3.
14/05/14 : Une saison inégale : Excellente première partie et une seconde plus feignante. Néanmoins, j’aime beaucoup dans sa globalité, je trouve qu’au-delà de cette « sagesse » la série offre de belles choses, de belles parenthèses (Morgan), de douloureuses surprises (Monstrueux épisode 4, j’en ai pleuré) et tente parfois de dire quelque chose du désespoir de fin du monde qui règne inéluctablement et de la folie des hommes. Et puis j’ai commencé la Bd en parallèle et je trouve que la série se démarque clairement du matériau original ce qui lui permet d’éviter la comparaison.
Saison 4.
18/06/14 : Meilleure saison des 4. Je n’irai pas jusqu’à dire haut la main car il y a encore ci et là des choses qui me dérangent mais la saison se démarque clairement, de part sa construction déjà, scindée en deux parties mais aussi parce que les personnages sont mieux dessinés, les interactions mieux écrites. Et puis j’aime l’idée que la moitié de cette saison se déroule le long d’une voie ferrée, ça confère à la fois un objectif concret autant qu’un désespoir inéluctable. On ressent d’ailleurs enfin cette sensation de fin du monde, de groupe qui ne survit qu’à un fil, au jour le jour, sans lendemain possible. Et puis elle contient le plus bel épisode de la série, le 4.14, superbe, terrassant, parfait. Car au-delà de l’audace narrative (puisque ça vient peut-être des comics je ne sais pas je n’en suis qu’au tome 6) il faut souligner la mise en scène qui souligne peu, reste sobre tout en subtilité. Mais je l’ai senti très vite que ce serait un grand épisode, dès cette introduction, derrière la fenêtre d’une cuisine où l’on observe ce balai dansant ralenti que l’on croit d’abord sorti d’un autre temps, avant de comprendre. Et Carole est le plus beau personnage de la série, de toute façon.
Et puis je pense que cette saison fera date dans sa construction. J’aime bien le début de cette saison, l’infection (bien que ce ne soit clairement pas ce qu’il y a de mieux orchestré). Je l’aime bien car ils ont fait simple, sans s’attarder. Sur une saison entière ça aurait été horrible, là ça tient sur cinq épisodes. Oui, seulement 5 en fait puisque les 3 suivants (qu’avec le recul je trouve géniaux) sont complètement décentrés du noyau (le gouverneur). Et forcément, le désormais traditionnel épisode 8 est très réussi, je ne sais pas ce qu’il représente par rapport au comic mais je le trouve fort et osé. Alors que dans la saison précédente dans la prison, pour avoir lu le tome en question récemment, c’est vraiment du mode mineur à l’image, service minimum et téléphoné alors que dans le livre c’est absolument ignoble, enfin génial et terrifiant. Et puis la deuxième partie, plus intimiste, on the road, quasi des épisodes centrics est une merveille absolue. Je me suis rendu compte que c’était ce que je voulais voir dans une série traitant les morts vivants, que c’est ce que j’espérais voir depuis le début. Alors il y a des problèmes de rythmes et de parti pris lié au fait que l’on est chez Amc (qui travaille selon l’idée d’offrir pour une certaine quantité de cerveau disponible, pour paraphraser un pote) mais putain c’est quand même dans le haut du panier et surtout j’ai contrairement à la fin de la saison 3 méga giga envie de voir la suite, les salauds !
(Petit topo personnel en attendant la saison 5 en direct :
Ordre de préférence des saisons : 4,2,3,1.
Meilleur épisode : 4.14
Episode le plus douloureux : Fin du 2.07
Personnages préférés : Carol & Daryl.
Réplique préférée, qui va avec le 4.14 forcément : « Look at the flowers ». J’ai chialé ma race.)
Saison 5.
13/04/15 : Je profite de l’occasion pour gueuler un peu après ceux qui portent les comics au pinacle et qui chient sans vergogne sur la série. Je ne comprends pas. Il est de bon ton, j’ai l’impression. Franchement, que les personnages soient parfois grossièrement dessinés n’est pas justement sans rappeler le flou incohérent qui émane souvent des livres, avec certains portraits interchangeables. Personnellement je m’en fiche, ça me convient, j’aime sur les deux supports que l’on parvienne à peindre un monde brisé, insensé, confus, absurde donc la psychologie m’importe peu. Mais faudrait pas trop s’emballer pour rien. Bref. Qu’en est-il des dernières heures de TWD ? C’est une saison intéressante. J’aime beaucoup, globalement, l’évolution du show, autant dans sa capacité à nous rapprocher des personnages, les épaissir sans les sacraliser, que dans sa peinture de plus en plus cruel et inexorable d’un monde en sursis. A l’instar de la saison précédente, ce cinquième jet est construit en deux parties, moins distinctes que ne l’était la saison 4 (prison/route) mais l’apparition attendue (grand moment des bouquins) d’Alexandria brise définitivement l’élan errant de notre petit groupe plongé à nouveau au quotidien dans le monde des zombies insufflé durant les huit épisodes de la saison 4 pré terminus et les huit premiers de la saison 5, entre les routes, l’église et l’hôpital, permettant par ailleurs la connaissance d’autres personnages nouveaux et récurrents que sont Noah et le père Gabriel ainsi qu’un développement plus approfondi du groupe d’Eugène et Abraham. Qu’Alexandria soir majoritairement repris des livres crée une proximité avec le lecteur mais je trouve que ça manque de surprise et de chair, c’est dommage. On voudrait voir davantage les lieux, que la mise en scène utilisent au mieux le nouveau mystère qui l’entoure. Il y a matière. On verra ce que la saison suivante aura à nous offrir. Je suis relativement confiant. Pas excité, loin de là (mater la série en même temps qu’Urgences, The wire et Louie ne lui donne pas le meilleur crédit) mais confiant.