Archives pour la catégorie Sólveig Anspach

Lulu femme nue – Solveig Anspach – 2014

10. Lulu femme nue - Solveig Anspach - 2014L’effet océanique.

    5.5   Anecdotique mais attachant portrait d’une mère de famille qui fuit son foyer, après un nouvel échec lors d’un entretien d’embauche, et s’engouffre dans une escapade qui lui fait retrouver un peu de sa jeunesse, désirer à nouveau, faire des rencontres. Anecdotique mais attachant, oui, soit ce que je pourrais dire des trois films de Solveig Anspach que j’ai vu à ce jour. On voudrait qu’il soit un petit peu plus que ça mais on est trop dans le feel good movie, avec tout plein de losers magnifiques. Trois potes désoeuvrés ici, une mémé tout en remords, l’arrivée d’une soeur agacée car envieuse, d’une fille paumée et donc tout aussi envieuse du périple de sa mère. Chacun a ses défauts. Chacun est attachant. Y a vraiment le cahier des charges qui est rempli. Avec des musiques illustratives tout ça. Et pourtant le film capte quelque chose du lieu. Son climat hors saison. Et ce que dégage ce genre de « station balnéaire » d’à la fois vivifiant et angoissant sitôt qu’on ne s’y trouve pas en été. Lulu femme nue est surtout marqué par deux entités fortes, qu’il est difficile de combattre, aussi bien par ces menus seconds rôles que par ce retour angevin : Karin Viard et St Gilles Croix de Vie. Et il a la bonne idée d’emmener Lulu jusqu’au bout de sa renaissance et non de la faire revenir dans le morne quotidien qu’elle avait brutalement quitté.

L’effet aquatique – Sólveig Anspach – 2016

13679955_10153845202762106_2966967548989385376_oLe pouvoir secret de l’eau.

   6.0   C’est très léger mais pas si anecdotique tant le film est généreux avec des petites choses aussi bien sur le plan comique (plein de petites trouvailles de situations) que poétique, avec des élans très doux et un découpage en deux parties distinctes France / Islande que je n’attendais pas. Mais le film repose beaucoup sur ses acteurs et sait trouver en chacun d’eux des ressorts burlesques qu’on ne soupçonnait pas. Enfin surtout chez Guesmi et Loiret-Caille. Chez Rebbot on est un peu plus habitué. Et puis David Boring aka Esteban Esteban à l’écran, chanteur des Naive New Beaters, Il me plait ce gars. Il me plaisait déjà dans La fille du 14 juillet avec son étrange phrasé Homer Simpson/pur fumeur de weed. En fin de compte,  j’aime tous les personnages. Et j’adore l’idée d’engager le récit à la fois sur les bases triviales de la rom com autant que dans un quiproquo international absolument impossible. J’ai passé un chouette moment. Et puis ça m’a donné envie de retourner à la piscine.


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silencio


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