Archives pour la catégorie The Walking Dead

The Walking Dead 8.04

twd     2.0   Daryl & Rick en train de contempler, dégoûtés, cette gigantesque bouse qu’est devenue la série.

     Pour la première fois, je me demande si je ne vais pas définitivement jeter l’éponge comme beaucoup l’ont fait, parfois depuis longtemps. C’est devenu trop nul.

     J’ai d’ailleurs arrêté de lire les bouquins. Depuis un moment, déjà. Plus du tout l’envie, j’ai dû stopper vers le tome 22, exactement là où le 8.04 vient les rejoindre.

    S’il y avait encore quelques belles saillies l’an dernier, on a brutalement chuté dans un niveau de médiocrité à mon sens irrécupérable. C’est mal écrit, les réactions des personnages sont toutes invraisemblables, et les scènes passe-partout (un coup de morts-vivants, ici une fusillade, là un blessé…) sont toutes bâclées. Quant au plus important : On se fiche de TOUT LE MONDE. Morgan, Carol, Maggie pourraient crever que j’en aurais rien à cirer. Alors les nouveaux, on n’en parle même pas.

     Devant chaque épisode de The Walking Dead depuis la saison passée, je me dis qu’il faut que j’investisse ces quarante minutes hebdomadaires de façon plus intelligente. Allez c’est décidé, je passe à autre chose. Au revoir The Walking dead.

The Walking Dead – Saison 7 – AMC – 2017

08. The Walking Dead - Saison 7 - AMC - 2017Triste sort.

   4.5   Prise dans l’ensemble de ses seize épisodes, c’est une saison ratée, qui aura comme je le craignais payé sa puissante entrée en matière, n’ayant pu s’en servir de tremplin vers le chaos et la noirceur terrible qu’elle convoitait et que les bouquins avaient davantage su capter.

     Quelques éclats épars – ou épisodes moins bavards, dont on ne sait pas bien par quel miracle ils tiennent – nous auront sorti de notre torpeur à l’image de l’épisode Tara découvrant la communauté de la plage ou celui sur Morgan, et le cruel melon manquant. On peut d’ailleurs noter que la série est quasi systématiquement meilleure sitôt qu’elle s’extraie des lignes et planches des comics. Au jeu des comparaisons, elle accuse vraiment le coup. De plus en plus.

     C’est surtout qu’il y a un déséquilibre d’un épisode à l’autre, la série a pris l’habitude de faire des épisodes « centric mais pas trop » et ça ne prend pas vraiment. Celui sur Rick/Michonne (avec la biche, dans la fête foraine) est nul alors qu’il a tout pour être top, rappelant les épisodes « Sur la route » de la saison 4. Le 14 non plus ne fonctionne pas. Pourtant s’intéresser à Sacha/Rosita ramenait la tentative girl power sur le devant de la scène, mais c’est mou, hyper balisé et puis cette fin, sacrificielle, c’est n’importe quoi.

     Mais entre ceux deux épisodes médiocres, il y a celui avec Morgan, que j’ai trouvé très beau, brillamment construit déjà et surtout parce qu’il n’existe pas pour combler nos attentes, il essaie autre chose. Après c’est TWD ça a toujours été plus ou moins comme ça, mais j’ai l’impression que cette saison paie les chevaux lâchés sur le premier. Cette ouverture aurait dû faire des petits, s’engouffrer dans une atmosphère plus noire encore, irrespirable, gore. Sauf qu’on a vite retrouvé la petite promenade de santé.

     L’ultime épisode de cette saison contenait, sur le papier, tout du sauvetage in-extrémis. Celui qui aurait permis de dire que The Walking Dead nous aura offert cette année un opus en demi-teinte, au moyen d’une sortie idéale en miroir de l’épisode d’ouverture. Raté. Il est noircit par une construction approximative (flashbacks pseudo-prémonitoires nullissimes), des rebondissements grotesques et des invraisemblances rédhibitoires – L’arrivée opportune du Royaume et du tigre est risible à souhait. Honteux. Presque aussi honteux que l’incrustation numérique de la biche bien dégueulasse dans l’épisode forain Rick/Michonne.

     Si l’on reste attaché au show c’est uniquement parce qu’on a passé sept saisons en compagnie de la majeure partie de ces personnages. Au passage, depuis quand n’avons-nous pas tremblé pour un nouvel entrant ? Je misais beaucoup sur Jésus mais même pas, il ne sert à rien. La coupe n’est donc pas loin d’être pleine.

      La tant attendue nouvelle ère Negan a fait chou blanc. L’apparition des nouveaux groupes aussi. La série a péché par suffisance, capitalisant sur le massacre de deux de ses éléments moteurs et d’un troisième au finish, qu’on attendait si l’on est familier des livres (Même si ce n’est pas le même personnage, tout se déroule exactement de la même manière) qui trouve le moyen, en changeant la donne mais pas trop (L’idée du cercueil et du sacrifice débile) de s’avérer vain sinon pour préparer la guerre totale, qu’on aurait bien aimé voir se lancer durant la saison 7.

     Lorsqu’à la toute fin, les sauveurs, canardés de partout, quittent Alexandria, Negan nous gratifie d’un doigt d’honneur ridicule. Je ne savais plus s’il était destiné à Rick ou à nous, spectateurs. Bref, j’étais confiant en fin de saison précédente mais là je ne la sens plus du tout cette affaire. Je crois même avoir préféré la saison 2 de Fear the walking dead, c’est dire.

The Walking Dead 7.06

15181479_10154180778647106_8027108909199174268_nWater !

   6.0   Je pense que c’est un épisode qui va en agacer beaucoup.

     A moi, il m’a plu. Je trouve que c’est un beau sixième épisode (entendre par là : c’est bientôt la trêve donc on lève le pied, on tente autre chose) dans la lignée de celui de Morgan, l’an dernier, bien que celui-ci (en tant que centric) soit ancré dans le présent. C’est très doux, détaché. Evidemment ça ne fait pas beaucoup avancer le schmilblick mais les précédents ne faisaient pas avancer grand-chose non plus.

     Et puis je suis content qu’on s’intéresse enfin à Tara – C’est mon gros bémol sur The Walking Dead, il y a des personnages je ne les connais pas j’en ai strictement rien à battre et là enfin, elle existe (C’est pas mémorable, on sait combien l’écriture est toujours succincte dans ce show), je me suis attaché à elle. Comme on peut s’attacher à certains, plus secondaires, dans les bouquins.

     Mais c’est surtout l’occasion de faire d’autres rencontres. De faire exister un autre groupe, avec ses peurs, son passé, sa stratégie de survie. Et puis mine de rien, alors qu’on a l’impression d’être face à un épisode libre (Dont l’esthétique plage du début ferait davantage penser à un épisode de Fear the walking dead) c’est encore des Sauveurs dont on parle. Ils sont partout. Ils hantent littéralement ces deux dernières saisons.

     Après, qu’il y ait une plage pas si loin d’Alexandria (Si son départ avec Heath remonte, Tara semble revenir à pied) me perturbe un peu : J’imagine qu’on n’est pas très loin d’Atlanta, toujours, non ? Ou sur la route de Washington. Alors une plage… Enfin pas grave, c’est juste que j’attache beaucoup d’importance à la vraisemblance géographique. Et puis The Walking Dead, pour moi, c’était une terre sans eau.

The Walking Dead 7.01

14900331_10154087140342106_251075003095003539_nThe Day Will Come When You Won’t Be.

   8.0   Pas l’habitude d’écrire sur un épisode de série et encore moins sur une ouverture de saison mais la hype autour de la reprise de The Walking Dead est telle que je me prends au jeu d’autant qu’il m’est rare de voir une diffusion série pile en même temps que tout le monde.

     La saison précédente avait marqué le point de départ d’une transition intéressante, qui reprenait la trame des livres tout en préservant la respiration propre à la série depuis son lancement. Un carrefour post terminus qui supplantait l’errance post prison, où l’on rencontrait d’abord Alexandria, puis La Colline et la menace Sauveurs. L’ouverture sur autre chose dont on est familier si on lit les comics avec l’apparition de nouveaux personnages, en chef de file : Jesus, Negan, Ezeckiel. Si ce dernier devrait vraisemblablement entrer dans la danse bientôt c’est sur le cas Negan que se fermait la saison 6 et donc sur l’instant crucial du Tome 17 : les dégâts laissées par Lucille, cette batte cerclée de barbelés.

     Si le cliffhanger semblait bidon pour certains moi je le trouvais très beau. Moins pour son climax en suspens que pour marquer une rupture, une vraie, violente, hors champ car subjective (On était dans l’œil de celui qui encaissait le coup de batte), inachevée. TWD entrait dans l’ère Negan. Celle du Gouverneur avait fait couler du sang mais celle-ci s’annonce plus trash encore, plus maîtrisée et barbare, aussi. Le fait de couper la saison sur un massacre à venir permettait à la série de ne pas tomber dans une violence perverse qui aurait donner à cette fin de saison un arrière goût de gratuité disproportionnée.

     Ouvrir une nouvelle saison dessus permet plusieurs choses : L’entrée dans l’ère Negan, donc et de la manière la plus excessive qui soit (Deux exécutions au lieu d’une, même si c’était attendu puisque l’un d’eux étant déjà out dans les bouquins à cet instant-là) et une construction narrative étonnante, aussi puissante qu’émouvante. Surtout, elle permet de nous engager sur le terrain du combat. Car de ce renoncement forcé (Rick dompté comme jamais) va forcément naître une résurrection. En fait, je n’ai aucun reproche à faire à ce season première comme j’avais pu en faire à celui de la Saison 5. Le terminus, les baignoires, l’explosion. C’était un peu nase, en y réfléchissant deux secondes. Là je trouve qu’il n’y a aucun gras, autant dans l’ouverture post massacre (dévoilant notamment de longs gros plans sur le visage de Rick, joue droite ensanglantée) que dans la petite promenade qui s’ensuit, véritable purgatoire en camping-car qui permet le flash-back insoutenable qui en découle et le retour au présent qui s’impose. Tout y est à sa place. Il fallait cet épisode pour relancer la machine. Il fallait cet épisode pour ouvrir une nouvelle ère. Peut-être que le reste de la saison en pâtira, qu’importe. Le 6.16 avait annoncé des promesses que le 7.01 a tenues.

     Bref. N’en déplaise à ses tenaces détracteurs, puristes, relous, pisse-froid le 7.01 de The Walking Dead est une merveille sous tension, un virage imposant (formel et violent) et la concrétisation que la série se porte très bien depuis deux saisons et demi, depuis qu’on a quitté la prison, en gros. Une claque dans la gueule cohérente avec ce qu’elle souhaite raconter : un voyage au bout de la nuit éternelle dans laquelle Negan s’impose en faucheuse sadique et cruelle. 45 minutes éprouvantes qui n’ont rien à envier à The descent, Creep, Haute tension, Éden Lake, Martyrs, Hell. Bref, ce qui s’est fait de mieux dans le genre (horrifique) au cinéma ces quinze dernières années. Ça m’était déjà arrivé de vouloir revoir un épisode « baffe » de TWD (le 3.04 ou le 4.14 ou le 6.04 de mémoire) mais jamais je n’avais autant eu envie de le revoir que de ne surtout pas le revoir. Negan est arrivé. Son univers avec. Au moins aussi fort que dans les livres.

The Walking dead – Saison 6 – AMC – 2016

The Walking dead – Saison 6 - AMC - 2016 dans Séries the-walking-dead-saison-6-episode-16The next world.

   6.5  C’est un très beau season final qui vient fermer une saison inégale, mais attachante, comme souvent. Sombre, tendu, vraiment éprouvant comme il faut. Toi lecteur du comic, tu auras compris que Negan est arrivé. Les autres, oubliez le gouverneur, c’était une lopette. L’épisode qui clôt la saison et dure 1h (ça semble devenir une habitude) est une merveille sous tension, qui se loge largement au-dessus d’une saison en demi-teinte où l’on sera passé par quelques états de grâce, à l’image de l’épisode Morgan qui tranchait complètement avec ce qu’on a l’habitude de voir dans The walking dead. Tout s’y déroule plut tôt, après la mort de l’enfant de Morgan, en gros. Admettons que cela ait lieu pendant que les autres sont dans la prison. Morgan y rencontre un homme (joué par l’excellent John Carroll Lynch) qui campe un personnage meurtri mais sage, qui va le faire revivre, le reconstruire. « Everything is about people. Everything in this life that’s worth a damn. » Credo parmi d’autres qui permet de comprendre ce qu’est devenu le nouveau Morgan. Avant cet épisode parfait, mais après une ouverture de saison un brin ratée, la série offrit deux très beaux épisodes, qui parvenaient à insuffler un chaos sans précédent. Entre les meutes de zombies, les situations extrêmes et les différends entre les personnages habituels et ceux d’Alexandria, on tenait là enfin le survival désespéré qu’on avait toujours espéré. Probablement la première fois qu’une telle qualité était offerte dans The Walking Dead.

     Puis, consciente du niveau qu’elle avait posé, la série, coutumière du fait, s’essouffla. Et nous offrit de gros moments de perplexité comme TWD sait nous en concocter à l’image du pseudo suspense autour de l’éventuel mort de Glenn (au secours) complètement balourde à l’écran, ou du parti pris raté du cliff de mid-season, qui reprend la trame des livres sans en atteindre ce climat de carnage jusqu’à la stupéfaction. L’épisode en question est raté. Tout mou. Alors que dans les bouquins c’est probablement le truc le plus fort autant qu’il est bref (c’est pour ça qu’il est impossible de couper selon moi). Je suis déçu que la série se fige dans cette lourdeur alors qu’elle l’avait si bien contourné jusqu’ici, dans cette saison tout du moins. D’ailleurs l’a vu dès le retour, ça fonctionnait nettement moins bien après la coupure. C’est creepy comme dans les comics et ça reprend des moments forts mais ça a forcément moins de saveur car on s’y attend, il manque toujours la continuité. La deuxième partie de saison avec l’arrivée de Jesus change de ton, accélère à peu près tout, jusque dans la guérison de Carl. On approche « La colline ». Une nouvelle idylle voit le jour. Et « Les sauveurs » apparaissent.

     Et reste ces dernières minutes donc qui font tant parler. Depuis quand avions-nous autant souffert devant cette série ? Je reste éternellement marqué par Sofia et la grange mais là c’est autre chose, c’est du niveau de l’ouverture de la saison 5 (Terminus) sans le déroulement syncopé et le brin d’espoir qui l’emporte. Ça semble durer une éternité tellement la tension est à son comble. Le dernier plan est prodigieux et termine d’inscrire l’évolution de la série, qui sait qu’on demande beaucoup (surtout que cette saison suit un peu trop maladroitement les bouquins) et nous l’offre sans nous l’offrir. Nous noie dans notre propre sang. Chapeau. Surtout, Jeffrey Dean Morgan est pile poil comme il faut. J’avais peur qu’il en fasse trop, qu’il gesticule et grimace que sais-je encore, mais non, il est Negan, déjà. Pourtant j’ai même été encore plus pétrifié par son acolyte / homme de main, dont on ignore le nom : sorte de mix entre Jack Nicholson et Billy Bob Thornton ; Lui, pas besoin de batte, son regard et sa moustache suffisent. Bref, ça n’augure que du bon pour la 7.

The walking dead – Saisons 1 à 5

twdNotes sur les walkers.

   6.0   Saison 1.

     15/10/13 : Dans l’ensemble j’aime bien. Je ne trouve pas ça fou et je reste quelque peu sur ma faim (probablement dû au petit nombre d’épisodes). L’avant dernier épisode, petit bémol, est pas loin d’être nul malheureusement (surtout après l’excellent quatrième). C’est suffisant pour que je poursuive avec intérêt néanmoins.

Saison 2.

     08/04/14 : Super saison ! Complètement différente de la première, arborant un faux rythme dans la première moitié avant le tournant – la scène de la grange. Quelques fautes de goût, quelques épisodes qui ronronnent, mais dans l’ensemble ça remplit parfaitement son cahier des charges, preuve en est que je fais la trois dans la foulée. Bref, c’est hyper addictif quoi.

Saison 3.

     14/05/14 : Une saison inégale : Excellente première partie et une seconde plus feignante. Néanmoins, j’aime beaucoup dans sa globalité, je trouve qu’au-delà de cette « sagesse » la série offre de belles choses, de belles parenthèses (Morgan), de douloureuses surprises (Monstrueux épisode 4, j’en ai pleuré) et tente parfois de dire quelque chose du désespoir de fin du monde qui règne inéluctablement et de la folie des hommes. Et puis j’ai commencé la Bd en parallèle et je trouve que la série se démarque clairement du matériau original ce qui lui permet d’éviter la comparaison.

Saison 4.

      18/06/14 : Meilleure saison des 4. Je n’irai pas jusqu’à dire haut la main car il y a encore ci et là des choses qui me dérangent mais la saison se démarque clairement, de part sa construction déjà, scindée en deux parties mais aussi parce que les personnages sont mieux dessinés, les interactions mieux écrites. Et puis j’aime l’idée que la moitié de cette saison se déroule le long d’une voie ferrée, ça confère à la fois un objectif concret autant qu’un désespoir inéluctable. On ressent d’ailleurs enfin cette sensation de fin du monde, de groupe qui ne survit qu’à un fil, au jour le jour, sans lendemain possible. Et puis elle contient le plus bel épisode de la série, le 4.14, superbe, terrassant, parfait. Car au-delà de l’audace narrative (puisque ça vient peut-être des comics je ne sais pas je n’en suis qu’au tome 6) il faut souligner la mise en scène qui souligne peu, reste sobre tout en subtilité. Mais je l’ai senti très vite que ce serait un grand épisode, dès cette introduction, derrière la fenêtre d’une cuisine où l’on observe ce balai dansant ralenti que l’on croit d’abord sorti d’un autre temps, avant de comprendre. Et Carole est le plus beau personnage de la série, de toute façon.

      Et puis je pense que cette saison fera date dans sa construction. J’aime bien le début de cette saison, l’infection (bien que ce ne soit clairement pas ce qu’il y a de mieux orchestré). Je l’aime bien car ils ont fait simple, sans s’attarder. Sur une saison entière ça aurait été horrible, là ça tient sur cinq épisodes. Oui, seulement 5 en fait puisque les 3 suivants (qu’avec le recul je trouve géniaux) sont complètement décentrés du noyau (le gouverneur). Et forcément, le désormais traditionnel épisode 8 est très réussi, je ne sais pas ce qu’il représente par rapport au comic mais je le trouve fort et osé. Alors que dans la saison précédente dans la prison, pour avoir lu le tome en question récemment, c’est vraiment du mode mineur à l’image, service minimum et téléphoné alors que dans le livre c’est absolument ignoble, enfin génial et terrifiant. Et puis la deuxième partie, plus intimiste, on the road, quasi des épisodes centrics est une merveille absolue. Je me suis rendu compte que c’était ce que je voulais voir dans une série traitant les morts vivants, que c’est ce que j’espérais voir depuis le début. Alors il y a des problèmes de rythmes et de parti pris lié au fait que l’on est chez Amc (qui travaille selon l’idée d’offrir pour une certaine quantité de cerveau disponible, pour paraphraser un pote) mais putain c’est quand même dans le haut du panier et surtout j’ai contrairement à la fin de la saison 3 méga giga envie de voir la suite, les salauds !

(Petit topo personnel en attendant la saison 5 en direct :
Ordre de préférence des saisons : 4,2,3,1.
Meilleur épisode : 4.14
Episode le plus douloureux : Fin du 2.07
Personnages préférés : Carol & Daryl.
Réplique préférée, qui va avec le 4.14 forcément : « Look at the flowers ». J’ai chialé ma race.)

Saison 5.

     13/04/15 : Je profite de l’occasion pour gueuler un peu après ceux qui portent les comics au pinacle et qui chient sans vergogne sur la série. Je ne comprends pas. Il est de bon ton, j’ai l’impression. Franchement, que les personnages soient parfois grossièrement dessinés n’est pas justement sans rappeler le flou incohérent qui émane souvent des livres, avec certains portraits interchangeables. Personnellement je m’en fiche, ça me convient, j’aime sur les deux supports que l’on parvienne à peindre un monde brisé, insensé, confus, absurde donc la psychologie m’importe peu. Mais faudrait pas trop s’emballer pour rien. Bref. Qu’en est-il des dernières heures de TWD ? C’est une saison intéressante. J’aime beaucoup, globalement, l’évolution du show, autant dans sa capacité à nous rapprocher des personnages, les épaissir sans les sacraliser, que dans sa peinture de plus en plus cruel et inexorable d’un monde en sursis. A l’instar de la saison précédente, ce cinquième jet est construit en deux parties, moins distinctes que ne l’était la saison 4 (prison/route) mais l’apparition attendue (grand moment des bouquins) d’Alexandria brise définitivement l’élan errant de notre petit groupe plongé à nouveau au quotidien dans le monde des zombies insufflé durant les huit épisodes de la saison 4 pré terminus et les huit premiers de la saison 5, entre les routes, l’église et l’hôpital, permettant par ailleurs la connaissance d’autres personnages nouveaux et récurrents que sont Noah et le père Gabriel ainsi qu’un développement plus approfondi du groupe d’Eugène et Abraham. Qu’Alexandria soir majoritairement repris des livres crée une proximité avec le lecteur mais je trouve que ça manque de surprise et de chair, c’est dommage. On voudrait voir davantage les lieux, que la mise en scène utilisent au mieux le nouveau mystère qui l’entoure. Il y a matière. On verra ce que la saison suivante aura à nous offrir. Je suis relativement confiant. Pas excité, loin de là (mater la série en même temps qu’Urgences, The wire et Louie ne lui donne pas le meilleur crédit) mais confiant.


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silencio


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