Une soupe en hiver.
4.0 Après Joe Wright voici un autre cinéaste à mon avis bien surestimé. Morse, son film de vampires, était prétentieux, La taupe, son film d’espionnage, imbuvable. Mais ces films furent archi encensés. The Snowman n’a peut-être pas enterré Tomas Alfredson mais on n’en est pas loin tant il fit un four critique et public auquel il ne devait pas s’attendre à en juger le projet (l’adaptation d’un roman norvégien très connu) et l’imposant casting international. Enfin dès l’instant que le film fut « refait » pendant le montage pour cause d’un manque d’images tournées en Norvège (Et franchement ça se voit, c’est chaud) j’imagine qu’il a senti que ça sentait le roussi. Le film n’est pas aussi honteux qu’on le dit mais il est clairement mal fichu, inachevé. On ne comprend rien de sa construction narrative. Ses climax sont bidons. Les dialogues sont à revoir. On dirait l’un de ces films de serial killer des années 90, nanar sans personnalité comme on en pondait à la pelle à Hollywood.