Archives pour la catégorie Virgil Vernier

Sophia Antipolis – Virgil Vernier – 2018

19. Sophia Antipolis - Virgil Vernier - 2018Enfer à l’ouest.

   8.0   Virgil Vernier est un cinéaste passionnant. Sophia Antipolis joue dans la continuité d’Andorre et Mercuriales. Vernier les malaxe de manière à peindre des embryons de fictions, solitaires, violentes, dans une technopole aussi magnétique qu’anxiogène. Cette drôle de fascination pour ces lieux (Un centre commercial comme paradis consumériste, des tours jumelles en guise de bureaux, un pôle de compétitivité utopique, tous gigantesques évidemment) pousse en effet l’auteur à y injecter de la fiction qui tient pourtant beaucoup du réel, dans toute sa modernité, son absurdité et sa violence. A la succession de plans silencieux sur un paysage grandiloquent qui ouvraient Andorre, répond un plan au centre de Sophia Antipolis, aussi absurde qu’il est génial, où il s’agit d’écouter de brèves annonces de cataclysmes sur un lever du soleil, à l’ouest. Une idée parmi d’autres, le film en regorge.

     Ce qui m’a beaucoup plu, avant toute chose, c’est la manière de raconter, l’entrée des personnages dans le récit, cette curieuse façon de glisser, comme dans Mercuriales. Il n’y a pas un personnage central mais plusieurs, à différents moments du film. Si le film s’ouvre sur le quotidien d’une veuve, qui loin de son Viet Nam natal, s’ennuie à mourir depuis le décès de son mari, on l’accompagne jusque dans une secte spirituelle, où elle y passe bientôt le relais à cette femme qu’elle rencontre (et qu’elle accompagne dans le démarchage) terrorisée par « la disparition » de sa fille ; puis c’est un jeune agent de sécurité qui la supplante, il se laisse entrainer dans un groupe secret, nocturne, une milice qui « fait le travail que la police ne fait pas » pour les citer, autrement dit ils brûlent des camps de migrants ou règlent leur compte à des criminels affranchis. C’est alors que le récit d’un corps brulé dans un bâtiment de « bureaux à louer » raconté par son collègue (dont on sondera aussi le quotidien familial, sa présence en tant que père, alors qu’il a jadis fait de la prison) nous propulse vers le deuil d’une adolescente, amie de la victime, qui nous emmène jusque devant une clinique de chirurgie esthétique. Et l’on se souvient alors que le film ne s’ouvrait pas sur cette veuve, mais plus mystérieusement sur des entretiens avec des gamines qui ne pensent qu’à se faire refaire la poitrine. Il y a des ponts partout, des signes, des rimes, d’un plan à l’autre, d’une situation à l’autre. Que Vernier convoque ouvertement un quotidien de Nice matin, qu’il filme de but en blanc, avec les pages tournant sous nos yeux, pour s’arrêter sur celles des mots fléchés, c’est autant pour dire que son film est une somme de faits divers que pour annoncer sa volonté de créer une sorte de mots fléchés cinématographique.

     Sophia Antipolis c’est le film choral comme il devrait toujours être. Tous ces récits, en apparence minuscules, ont comme dénominateur commun l’idée de brulure. C’est un film brulant, qui se termine comme Le trésor, de Corneliu Porumboiu. Dans le soleil. Mais c’est aussi un film de fantômes, à l’image de ce grand brulé qui traverse un chapitre, échange avec un personnage, ou à l’image de cette histoire de cadavre d’adolescente carbonisé. Le film impressionne dans son utilisation du réel. S’il faut un grand brulé, prenons un grand brulé, rescapé d’un accident de la route. S’il faut filmer un centre d’entraînement d’auto-défense, filmons les coups, les simulations d’humiliations. S’il faut filmer une séance d’hypnose, filmons une vraie séance d’hypnose. Vernier ne triche pas avec l’insolite. Et pourtant son film est hybride, puisqu’il reconstitue beaucoup – la destruction du camp de migrant, par exemple – et écrit parfois des dialogues et textes énoncés en off très sophistiqués. Les monologues sont les plus belles idées du film, je pense. Le tout est inégal, bien entendu, mais c’est aussi ce qui fait la magie du cinéma de Virgil Vernier, ses imperfections, ses interférences, ses tentatives.

     J’en avais apparemment déjà parlé à l’époque d’Andorre mais c’est le regard de Vernier qui rend l’expérience passionnante. Jamais il ne se place en donneur de leçons, pas même en moraliste : D’une part, Sophia Antipolis, ce lieu si étrange, dans les forêts, entre Nice et Cannes, ne lui est pas étrangé puisqu’il y a passé un peu de son enfance quand il allait voir sa grand-mère qui y vivait ; d’autre part il filme ce lieu si bizarre avec beaucoup de fascination, un peu comme lorsque Godard filmait un crépusculaire Costa Concordia, dans Film socialisme. Godard expérimente bien plus l’image et le son que Vernier, mais ils ont en commun tous deux, d’une part de faire un cinéma ultra-moderne si ce n’est « post-moderne » et d’autre part d’annoncer la fin du monde. En espérant que la douce apocalypse qui ferme Sophia Antipolis ne soit pas aussi prophétique que le naufrage du Costa Concordia. On a vu ce qu’elle donne chez Dumont, j’aurais bien une préférence pour l’apocalypse de Vernier, moi. Le plus 2018 des films de 2018, à mon avis.

Iron Maiden – Virgil Vernier – 2015

42Inconsciences.

   3.0   Une fois de plus, Virgil Vernier tente autre chose. Il n’est pas du genre à user de sa zone de confort, si tant est qu’on puisse lui en trouver une, ni à rejeter les formats courts sur le prétexte d’avoir franchi le cap des longs. Il essaie ici, je le cite, de raconter une histoire de sexe, de violence et d’ennui. Ce qui en somme pourrait coller comme pitch de chacun de ses films. On retrouve l’image dégueulasse qu’il usait dans ses premières tentatives mais c’est un leurre : Ces trois segments, de durée pas du tout égale, sont en réalité des vidéos du Net, coupées (L’originale de la première dure en fait 1h30) et assemblées, dans un montage simple : Trois vidéos qui se suivent, sans aucune transition. Tout ça c’est bien beau, mais ça n’a aucun intérêt, ça ne fonctionne pas, on a un peu l’impression que Vernier a glané ces trois vidéos un peu au pif tant on ne saisit pas ce qui peut les relier au-delà du côté racoleur qui en émane, aussi bien dans la vidéo porno, celle de propagande ou celle du chant – Cette dernière semble seulement exister pour légitimer les deux précédentes, dire que chacun est resté enfant, à sa manière. Difficile d’imaginer qu’il s’agit du même réalisateur que le très doux et gracieux Mercuriales. Tout ici est lourd, grossier, tape-à-l’œil. Ce qui m’intéresse néanmoins c’est le tout début car c’est là que je le retrouve. Et si ces images ne sont pas de lui, elles viennent dans la continuité de certaines scènes de rencontre ou drague qu’on pouvait voir dans Orléans ou Mercuriales

Vega – Virgil Vernier – 2014

76L’impasse.

   3.0   On sent que Vernier ne veut pas qu’on l’enferme dans une esthétique, un style, un genre. Car finalement, Mercuriales agissait pleinement dans la roue d’Orléans qui naviguait dans celle de Karine. Les premières minutes de Vega sont ornées d’un long plan fixe accompagné d’un monologue. Une vieille femme erre dans l’image. Et sa voix résonne en off, se souvient, délire. Si la solitude et la folie ont été évoquées dans les précédents films (Karine, notamment) jamais elle n’avait été aussi marquée. Mais ça ne fonctionne pas bien, en tout cas pas comme le virage pouvait fonctionner dans Andorre. On sent trop la pose, le vide, moins le désir de raconter quelque chose. Quand sur la fin, le plan fixe se brise pour s’aventurer dans les cieux nocturnes, orageux on ne voit plus ces échappées brutales comme l’émerveillement qui habitait Mercuriales, mais comme une volonté beaucoup trop clinique et calibré.

Mercuriales – Virgil Vernier – 2014

17Paradoxe gémellaire.

   6.5   Quand on s’est habitué au style Vernier, le début de Mercuriales est assez déstabilisant, d’une part en s’ouvrant sur une séquence traditionnelle du cinéma français social (Un garçon prend connaissance des tâches qu’il va effectuer dans son poste de gardiennage) et d’autre part car on a l’impression un peu furtive d’avoir atterri dans un Guiraudie. Deux raisons à cela : Damien Bonnard, qui jouait dans Rester vertical (mais jouait aussi déjà dans Orléans) qui incarne le formateur ; Et les sous-sols des tours, angoissants, mystérieux, assourdissants ici, silencieux plus loin, ramifications de couloirs, générateurs, tuyaux, éclairages qui peuvent largement rappeler Ce vieux rêve qui bouge. L’autre élément un peu gênant ce sont les dialogues, non qu’ils ne soient pas bons, mais ils sont là, explicatifs, un peu naturalistes aussi. Virgil Vernier ne nous avait pas habitués à cela, qui plus est après le silence qui englobe la première partie d’Orléans ou la quasi intégralité d’Andorre.

     Pourtant, Mercuriales ne va cesser de glisser, comme les précédents. S’il nous a présenté et fait suivre ce jeune garçon c’était essentiellement pour que l’on apprivoise ces tours, Les Mercuriales, à Bagnolet. Car ce garçon nous ne le verrons plus, sinon plus tard, brièvement au détour de deux plans, le cadrant ici dans son quotidien de vigile de supermarché, là en soldat armé. Il a effectué son relais pour Lisa et Joane, deux filles travaillant dans les tours aussi, à la réception. Aussi brutalement que le garçon avait été gommé du récit, Les Mercuriales aussi vont disparaître, pour ne garder que cette étrange relation, qui rappelle maintes fois celle d’Orléans, évidemment. Deux jumelles qui s’effacent pour laisser la place à deux autres. Et peu à peu nous ne maitrisons plus grand-chose, le cadre s’en va choisir un autre modèle, la fille d’une amie de Joane. Puis il revient sur son duo, s’en décroche, le récupère. Il y a des errances. Il y a des discussions, à l’image de celle entre Joane et un musulman tout juste converti.

     Rarement nous avions à ce point ressenti l’anarchie au cinéma, dans le récit, la structure, le jeu, l’image (Collages parfois étranges de photographies, vidéos d’archives, dessins d’enfant) ou le cadre, tout simplement, tant il se dérobe parfois sans prévenir à l’image de cette séquence de rave hypnotique avant qu’elle ne s’éteigne brutalement sans crier gare. Lisa et Joane sont comme nées des Mercuriales, puis elles les ont quitté mais semblent parfois (vouloir) y revenir. Un moment, elles partent en vacances sur les bords du Rhin où elles rencontrent un garçon timide. Joane, comme celle d’Orléans, voudrait devenir une grande danseuse. Lisa, comme Sylvia, est plus terre-à-terre et envisage de repartir en Moldavie, sa terre natale. C’est tout un parcours de rêves et d’impasses, merveilleux ici, plus ennuyeux là.

     Il n’y a jamais volonté d’ancrer le film dans quelque chose de vériste qui tiendrait forcément dans un programme de portrait de banlieue. Vernier s’intéresse à des lieux et des personnages qui n’ont à priori rien de cinégénique au sens où on a l’habitude de les envisager. C’est une contemplation, parfois même une hallucination. Une nouvelle grammaire, qu’on arpente fébrilement ou paisiblement selon l’humeur. Une chouette peut entrer sournoisement dans une maison comme elle s’immisçait ailleurs en tatouage sur un bras. Bancal, le film peut l’être mais son énergie fascine. La magnifique séquence destructrice finale du bulldozer dans ce champ d’appartements en ruines au clair de lune, m’a beaucoup rappelé celle du Leviathan de Zviaguintsev. Une trouée parmi d’autres tant Mercuriales est traversé d’images fortes.

Andorre – Virgil Vernier – 2013

30Paradis (fiscal).

   6.0   Une douane, des magasins de cigarettes et spiritueux détaxés, une station de sports d’hiver, une immense tour de verre abritant un non moins gigantesque centre de bien-être – Qui rappelle pas mal, dans son aspect secte, le Traitement de choc d’Alain Jessua. Un centre commercial géant, en gros, à l’échelle d’une ville, qui peut aussi faire écho à la seconde partie du Nocturama, de Bonello. Terre de rêve du capitaliste moderne, Andorre par Vernier fascine par son architecture artificielle, sa peuplade de touristes zombies, ces enfilades de petits plaisirs consuméristes. La succession de plans sans parole qui ouvrent le film amène à penser que Virgil Vernier en a terminé avec le plan sauvage. S’il est quasi intégralement sans parole il est accompagné d’une musique électronique, hypnotique autant qu’oppressante, assez proche des expérimentations d’Ulysse Klotz (Qui ornait déjà certaines séquences d’Orléans) ou Romain Turzi (Low Life, notamment). Un moment seulement, Vernier s’extraie de son dispositif fascinatoire et s’en va filmer un cimetière puis une adolescente qu’il a rencontrée là, pour parler du véritable Andorre, celui qui n’est plus, disparu sous le vernis touristique.

     Au-delà de la fascination que les lieux vont peu à peu exercer, comme si nous aussi étions hypnotisé par tout ce luxe de pacotille, j’ai cru un moment que le regard de Vernier pour cet environnement qu’il va dépeindre, serait un poil trop hautain, symbolisé par cette ouverture par cartons en plusieurs langues (Puisque c’est un lieu pour tous les touristes du monde entier, dans lequel personne ne se comprend) et notamment ce carton-tweet (??) qui ouvre son film : « Moi je suis allée en Andorre. Et franchement c’est super intéressant. Les lunettes de soleil sont à des prix hallucinants ». Vernier revendique clairement son attraction pour ces lieux inexplicables, hyper modernes et pourtant déjà obsolètes. C’est aussi le danger de ce genre de film, le problème d’équilibre ; D’oublier le sublime et n’être plus qu’arrogant, morbide et moraliste. C’est pas Koyaanisqatsi, mais Virgil Vernier s’en tire bien aussi. Et puis l’image est très belle. Le format 16 mm (C’est sa première incursion pellicule) lui sied bien.

Orléans – Virgil Vernier – 2013

32Au bûcher, les vanités !

   7.0   Le style hybride de Virgil Vernier semble être arrivé à maturité avec Orléans. L’histoire d’une rencontre entre deux danseuses de strip-tease aux aspirations opposées, qui vont se laisser gagner par la grande cérémonie annuelle en hommage à Jeanne d’Arc. La trivialité face au mythe. Ce qui est passionnant une fois encore, et très beau cette fois-ci, c’est de constater combien le film glisse, jusque dans son titre, vaste, qui peut aussi bien convoquer la ville et son Histoire qu’une terre sacrificielle ou le berceau d’une quête. Et c’est un peu tout cela à la fois.

     Le film s’ouvre d’ailleurs sur de nombreux plans topographiant la ville d’Orléans, celle d’aujourd’hui : Ses rues, son architecture, ses places, un cimetière, une voie ferrée. Puis s’engouffre dans un de ces territoires de la nuit, lugubre pub dansant dans lequel deux femmes s’approchent, se conseillent dans l’effeuillage, jouent avec la clientèle, se relient par leur colère et leurs envies, jusqu’à se confier plus tard dans l’appartement minuscule (Aux fenêtres comme des meurtrières) de la plus capée, plus réaliste, qui a déjà refoulé les grands rêves dont fait état sa novice de collègue. Joane, la jeune rêveuse, se voit bientôt à la capitale en danseuse de modern jazz, quand Sylvia arbore des tatouages pour masquer les vestiges de ses tentatives de suicide.

     Le lendemain ou un autre jour (La temporalité est très mystérieuse dans le cinéma de Vernier, les ellipses évasives) c’est en se promenant dans une forêt – mais on a déjà la sensation qu’elles sont dans la fuite – qu’elles font la rencontre d’une demoiselle, déguisée en Jeanne d’Arc pour les coutumes locales, qui s’est retirée un moment avec son cheval, du bruit de la foule, de la peur urbaine. Elle aussi est dans la fuite d’un monde pour lequel elle refuse de se plier. Toutes sont des Jeanne d’Arc modernes, en somme.

     Et lorsqu’elles regagnent la ville, comme si elles partaient en croisade, on retrouve d’une part ce qui faisait le final de Thermidor, d’autre part c’est comme si le fantasme, qui n’aurait jamais dû éclore, s’était emparé du réel. Et le film glisse encore pour nous perdre dans les festivités, Vernier reprenant alors sa vitalité documentaire. Et ces visages d’un réel précaire entrent en écho sublime et douloureux dans la marche médiévale mais éphémère que le film s’est choisi. Le bucher de la Pucelle résonne avec la barre de pole-dance. 

Thermidor – Virgil Vernier – 2009

34Le chevalier anachronique.

   4.0   Vernier continue de creuser de secrètes tranchées avec Thermidor, l’histoire quasi inénarrable d’un type étrange, ancien rockeur bellevillois, agressif et doux, chevaleresque et pathétique, curieux lookalike de Philippe Garrel et Nicholson en Joker, qui refait le monde avec un militaire africain sur le toit d’un building en fantasmant l’idée d’une montagne sacrée en remède à l’apocalypse imminente, avant de se faire envoyer promener par des putes sur un trottoir, avant de se retrouver seul chez lui jouant de l’orgue en plastique, avant de se rendre avec une amie aux commémorations de Louis XVI. On ne sait pas trop la part de réel qui réside dans Thermidor, cette ambiguïté semble être une constante dans le cinéma de Virgil Vernier. Sans doute faut-il envisager le film en tant que trait d’union entre Karine et Orléans, la confession se muant en initiation, la poésie nocturne en fascination pour les mythes, l’errance solitaire en duo sentimental. Hormis la très belle dérive médiévale finale, en pleine cité parisienne, on est ravi que ça ne dure que vingt minutes.

Karine – Virgil Vernier – 2001

73Ma vie de château.

   5.0   Je découvre donc le cinéma de Virgil Vernier (Principalement « connu » pour ses deux longs : Orléans & Mercuriales) avec Karine, son tout premier film, un moyen métrage très mystérieux, qui aurait tout aussi bien pu s’étirer sur plusieurs heures, à la fois documentaire et onirique, moderne et archaïque, un curieux portrait de groupe en forme d’étoile, saisissant les errances et confessions de plusieurs jeunes ayant vécu dans un château isolé, terre d’exil ou d’asile, convoquant aussi bien De la guerre, de Bonello, L’eau froide, d’Assayas que Low Life de Klotz & Perceval. Film à la fois urbain et nocturne, monde et retranché, parsemé de dessins d’enfants, dont l’extrême basse définition accentue l’aspect non bricolé comme si les images avaient été prises sur le vif, les dialogues captés sous le manteau. On ne comprend pas bien ce que Vernier souhaite raconter mais il y a quelque chose, un germe, une idée de cinéma qui s’affranchit de toutes règles.


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silencio


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